dimanche 12 octobre 2014

Mommy

Prix du Jury festival de Cannes 
Antoine-Olivier Pilon donne une prestation très sensible.
 
Réalisateur : Xavier Dolan né en 1989 à Montréal (Québec), est un acteur, réalisateur et scénariste canadien. Il se fait connaître du public en 2009 lors de son premier long métrage « J'ai tué ma mère » à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes, il a alors 20 ans et c’est un séisme ! Laurence Anyways, film audacieux, le consacre en 2011 (meilleur film Toronto). Voir plus
Pays : Canada Année : 2014
Acteurs : Anne Dorval (Diane « Die ») ; Antoine-Olivier Pilon (Steve) ; Suzanne Clément (Kyla)
Dir. Photo : André Turpin
Résumé : C’est en français, mais ne vous étonnez pas de voir des sous titres ; la langue parlée populaire ici n’est pas forcément facile à capter pour nous.
Le scénario raconte un épisode dans la vie d’une mère de famille, veuve, et de son fils Steve qui est scolarisé en établissement spécialisé. Le film démarre au moment où l’institution qui a pris Steve en charge, de guerre lasse, lui demande de venir le rechercher. Diane, la mère, est une femme forte, voir un peu bravache et décide de s’occuper elle-même de son garçon, mais que peut-elle faire d’autre sinon l’abandonner dans un asile psychiatrique. Le jeune garçon est particulièrement hyper actif et ne maitrise pas ses réactions, par ailleurs il est sensible et gentil. C’est ce challenge que nous voyons se dérouler sous nos yeux avec des hauts et des bas. Diane est aidée par sa voisine Kyla, une institutrice un peu en marge et « paumée », elle a arrêté de travailler et a d’énormes difficultés à parler, son mari est informaticien dans le genre « autiste ».
L’intérêt du film est de montrer l’alchimie de la rédemption à travers les personnalités de trois personnes Steve, Kyla et Diane. C’est très fort en sentiments, rebondissements, coups durs, équilibres. Il y a beaucoup de tendresse dans ces trois personnages qui se soutiennent mutuellement, mais la vie est âpre pour eux et les temps d’équilibres assez courts.
« Mommy, c’est d’abord un vrai, un grand, un beau mélo, avec trois comédiens en état de grâce qui nous tirent des larmes de joie, de tristesse, de rage, suscitent une foule d’émotions contradictoires tout au long de 2h15 qui passent à la vitesse de l’éclair – Jérôme Vermelin (Metronews) »
Un site à visiter sur les films Québécois.
Filmographie : J'ai tué ma mère ; Les Amours imaginaires ; Laurence Anyways ; Tom à la ferme ; Mommy
Avis : Un film intéressant, servi par de très bons acteurs. Une ambiance suffocante, tant en images brillantes qu’en sons et musiques, mais entrecoupée de périodes de bonheur limpide.
Note : 9/10 Rédigé par Jacquie


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