lundi 30 mai 2011

l'Empereur et l'assassin




Réalisateur : Chen Kaige : né en 1952 à Pékin en Chine, réalisateur de la "cinquième génération", qui regroupe les cinéastes chinois ayant étudié le cinéma après la Révolution Culturelle.
Il réalise des film à base historique comme L’empereur et l’assassin, ou modernes comme l’enfant au violon. A obtenu la palme d’or de cannes pour Adieu ma concubine en 1993.
Pays : Chine Année : 1999
Acteurs : Gong Li, Li Xuejian, Zhang Fengyi, Sun Zhou, Lu Xiaohe
Résumé : « Au III ème siècle avant Jésus-Christ, le roi de Qin est obsédé par l’idée de réunir les sept royaumes de Chine en un seul et immense empire dont il prendrait la tête, devenant le premier empereur de Chine. Il promet à dame Zhao, son amour d’enfance, qu’il accomplira cette destinée sans violences ni tueries. Elle lui propose alors de fomenter un faux complot d’assassinat contre lui, qui, une fois découvert, légitimerait l’invasion du royaume voisin de Yan et rallierait les autres à sa cause.
Pendant que dame Zhao recherche, puis trouve, l’assassin et lie avec lui une intrigue amoureuse, le roi de Qin apprend la vérité sur sa naissance et déclenche un bain de sang au sein de sa propre famille, puis dans sa province natale de Zhao.
Devant le spectacle des royaumes mis à feu et à sang, dame Zhao n’a d’autre alternative que de se retourner contre son ancien amant et d’envoyer l’assassin avec cette fois pour mission d’éliminer réellement le sanguinaire roi de Qin. » site off.
Filmographie : 1987 Le roi des enfants ;1993 Adieu ma concubine ;2001 Killing me softly ;2002 L’enfant au violon ;2005 Wu ji
Mon avis : Récit à partir de la légende historique de la naissance de l’empire chinois, dans lequel Chen Kaige a mêlé quelques histoires amoureuses et petites histoires dans l’histoire qui donnent au tout un certain romanesque. Pour nous, peu au fait des traditions chinoises c’est touffu.. On pense au film qu’à réalisé Zhang Yimou (Hero) … deux versions complètement différentes ! Ici les acteurs comme Gong li et Zhang Fengyi servent bien l’intrigue et L’empereur, Li Xuejian, est très réaliste.
Note : 7/10 Rédigé par : Jacquie

WU-JI La légende des cavaliers du vent

Affiche du film Wu-Ji de Chen Kaige

Réalisateur : Chen Kaige Né a Pékin (Chine) en 1952, sa carrière au cinéma commence en 1978 quand il entre a l'Académie du cinéma de Pékin. Son premier film est Terre jaune, puis il part étudier le cinéma a l'Université de New York. Il est reconnu sans conteste par son chef d’œuvre "Adieu ma concubine", Palme d'or ex-aequo au Festival de Cannes en 1993 et Golden Globe du Meilleur Film Etranger. Il produit encore un excellent film: L’enfant au violon, mais depuis sa production manque de profondeur….
Pays : Chine Année :2005
Acteurs : Dong-Kun Jang (Kunlun), Hiroyuki Sanada (Général Guanguin), Cecilia Cheung (Qingcheng), Nicholas Tse (Wuhuan) ; Liu Ye (le Loup des Neiges)
Dir. Photo : Peter Pau
Résumé : Ce film raconte une légende du temps où les dieux étaient encore mêlés aux hommes et entretenaient des relations avec eux. En fait c’est l’histoire de promesses ou de marchés passés avec les dieux ou fées sorcières etc. Une petite fille cherche à manger sur un champ de bataille….. rencontre une fée qui lui promet richesse si elle renonce à l’amour…. Des tableaux gigantesques de pseudo guerres, de palais et de déploiement de soldats bigarrés. Des combats à l’éventail, avec des pirouettes à souhaits, un traitre, un bon mais esclave amoureux de la princesse évidemment….
Filmographie : Terre jaune ; Le roi des enfants ; Adieu ma concubine ; L’enfant au violon ; Wu ji ; L’Empereur et l’assassin ; Feu de glace
Avis : C’est beau et féérique mais un peu faible dans l’intrigue et le jeu des acteurs. Beaucoup d’effets spéciaux ou seulement du fait des costumes.
Note : 6/10 rédigé par Jacquie

Café Lumière

Café Lumière de Hou Hsiao Hsien

Réalisateur : Hou Hsiao Hsien « Les films de Hou ont été souvent récompensés dans les compétitions les plus prestigieuses. Il a ainsi reçu un Lion d'or à la Mostra de Venise pour La Cité des douleurs, le Prix FIPRESCI au festival de Berlin pour Un temps pour vivre, un temps pour mourir, et des prix aux festivals d'Hawaii et des des trois continents à Nantes.
Six de ses films ont été sélectionnés en compétition officielle, nominés au festival de Cannes bien que la palme d'or lui ait toujours échappé à ce jour.
Il a été en outre désigné comme réalisateur de la décennie 1990 par un groupe de critiques américains et internationaux rassemblés par les magazines américains The Village Voice et Film Comment.
Mais malgré cette reconnaissance critique internationale, son œuvre reste peu distribuée en Occident en dehors du circuits des festivals et des réseaux de salles spécialisées. » wikipedia
Pays :Taïwan Année : 2004
Acteurs : Yo Hitoto (Yoko), Tadanobu Asano (Hajime), Masato Hagiwara (Seiji), Nenji Kobayashi(le père), Yo Kimoko (la belle mère)...
Résumé : Répondant à une commande explicite, rendre hommage au cinéma de Ozu pour le centenaire de la naissance du réalisateur japonais, Hou Hsiao-hsien nous livre une interprétation personnelle et décalée dans le temps du maître, japonais, Ozu. On reconnaîtra, les angles de prises de vue et surtout le sujet : un changement majeur de l’adolescence à la maturité chez la jeune héroïne et son ami. Mais le temps a fait son œuvre depuis Ozu et bien que les parents soient encore très ancien mode de vie, cette génération a passé le pas en ce qui concerne la direction de sa vie et par rapport au mariage. On notera les représentations de trains chers aux cinéastes asiatiques pour représenter le temps et peut être les tracés sous-jacents de la vie, labyrinthe moderne ? Le film est tout en indications qu’il nous reste à déchiffrer… La vie des personnages est étonnement tranquille pour un film ! cependant les traces laissées par le passé sont sensibles. Ce film montre encore la difficulté des parents à communiquer avec leurs enfants, le père en particulier on le voit prêt à parler, mais rien ne sort.
Pour bien comprendre, il y a des sites : Ciné Club de Caen  et Fluctuat Net
Filmographie : 1985 : Un temps pour vivre, un temps pour mourir 1986 : Poussières dans le vent.1987 : La Fille du Nil 1989 : La Cité des douleurs.1993 : Le Maître de marionnettes.1995 : Good Men, Good Women.1996 : Goodbye South, Goodbye.1998 : Les Fleurs de Shanghai.2001 : Millennium Mambo 2003 : Café Lumière 2005 : Three Times 2007 : Le Voyage du ballon rouge 
Mon avis : Bon film, mais qui ne plaira pas à tous. En effet il faut savoir que c’est un hommage à Ozu (et connaître ce réalisateur) pour apprécier complètement ce film. De plus il y a très peu d’action… uniquement pour esthètes…
Note : 8/10  Rédigé par : Jacquie

dimanche 15 mai 2011

Hors la vie

Prix du Jury festival de Cannes 1991 
Réalisateur : Maroun Bagdadi né 1950 et mort le 10 décembre 1993 à Beyrouth, il était un réalisateur et un scénariste libanais.
Pays : France/Italie/Belgique Année : 1991
Acteurs : Rafic Ali Ahmad (Walid) ; Nidal Al-Askhar (La mère de Khaled) ; Hassan Farhat (Ahmed) ; Hippolyte Girardot (Patrick Perrault); Habib Hammoud (Philippe)
Dir. Photo : Patrick Blossier
Résumé : Patrick Perrault, est un journaliste freelance qui travaille au Liban, en guerre depuis des années. Il aime beaucoup le Liban où il séjourne souvent et est à l’aise dans son métier de photographe de guerre. Cependant sans que rien ne le laisse prévoir il est kidnappé en pleine rue comme pour bien d’autres vrais journalistes dont Maroun Bagdadi fait ici un portrait de synthèse. Nous assistons non seulement au récit de sa réclusion et de ses péripéties, mais aussi à des images qui nous racontent les misères de ce peuple constamment en guerre, sous les bombes, aux prises avec la survie quotidienne. Le scénario laisse la place aux relations pas toujours agréables entre les ravisseurs et leur otage mais ne laisse pas de place à la haine, au contraire. Le film commence par un drame où la mère d’un jeune qui a été tué, empêche les combattants d’exécuter en représailles des opposants. Elle dit de les renvoyer dans leurs familles, car la vengeance entraine la vengeance, leur mort ne lui rendra pas son fils.
Filmographie : Beyrouth ô Beyrouth ; petites guerres ; L'homme voilé ; Hors la vie ; La fille de l'air 
Avis : Film assez dur mais d’après les spécialistes réaliste sur les conditions subies par les otages un peu partout. Il est bon de s’en rendre compte nous qui regardons les infos dans un fauteuil. ; Hippolyte Girardot est très crédible c’est évidemment sur lui et le dir photo que repose le film.
Note : 8/10 rédigé par Jacquie

mercredi 11 mai 2011

Pecora Nera

Ascanio Celestini dans Pecora Nera
En compétition au Festival de Venise 2010. 
Réalisateur : Ascanio Celestini ; Acteur Italien, qui a écrit une pièce de théâtre et un roman sur le quotidien des asiles psychiatriques.
Pays : Italie Année : 2010
Acteurs : Ascanio Celestini (Nicola/Ascanio) ; Giorgio Tirabassi (Nicola le fou au pull rouge) ; Maya Sansa (Marinella)
Dir. Photo : Daniele Ciprì
Résumé : le parcours d’un fou : Son enfance délaissée est racontée avec beaucoup d’humour il est heureusement chéri par une grand-mère, simple mais originale ! Puis on le retrouve travaillant à l’asile où il entre enfant conduit par sa grand mère. La grand-mère est une femme pieuse qui distribue des oeufs frais pour les uns et les autres. De l’enfance on nous montre des instants à l’école ou l’enfant est en difficulté, puis le focus est mis sur « les chefs d’œuvre » de son imagination débordante. A l’Asile on voit notre héro qui y travaille avec beaucoup de sérieux.
Le film est raconté en voix off par Ascanio lui-même qui commente donc les images de la vie de tous les jours en y mêlant des comptines ou des allégations rassurantes. Une des originalités de ce scénario est de montrer la vie double de ce malade : avec sa blouse, presque raisonnable et le personnage de Nicola au polo rouge toujours sur ses basques complètement fou. Le ton général est humoristique en particulier avec l’histoire de l’asile aux 100 portes… qui revient comme une ritournelle, et martèle le propre de l’enfermement pour l’individu « dérangé » qui peut y trouver refuge. De bons moments sont trouvés dans les dialogues des deux compères avec leurs logiques toutes personnelles.
Ascanio Celestini a écrit sur ce thème une pièce de théâtre qu’il a joué et un roman.
Avis : Film très plaisant, œuvre esthétique, mais parfois déroutant par les changements de ton et de temps, un peu poussifs parfois. On y trouve énormément de tendresse pour les malades et les sœurs qui soignent les malades. Humour sur la vie de l’enfermement. Au-delà de la vision du film il y aurait du grain à moudre sur l’enfermement et ses « fous » qui ont souvent des paroles plus sensées que les nôtres… je ne suis pas spécialiste.
Note : 7/10 rédigé par Jacquie

lundi 9 mai 2011

Le Genou de Claire

Spécialement pour mes amis du "Temps d'Albert Besnard" dont Talloires est un sujet mythique. Aussi pour les nostalgiques de cette époque et leur côté jeunesse dorée... insouciante; rien à voir avec les mêmes dans l'action en 1968! Vous apprécierez sans doute aussi le beau Jean Claude Brialy en plein intellectualisme et si vous regardez bien vers la fin un très jeune Fabrice Luchini!
Prix Louis-Delluc 
 
Réalisateur : Eric Rohmer, de son vrai nom Maurice Henri Joseph Schérer, est tout d’abord un littéraire, professeur, écrivain ; mort il y a un an janvier 2010. Critique, puis rédacteur des cahiers du cinéma. Engagé dans le tourbillon de la Nouvelle Vague qui révolutionne le cinéma en France et beaucoup plus loin ! six films baptisé Contes Moraux le rendent célèbre puis Comédies et Proverbes autre cycle de films et Contes des quatre saisons sont ses principales œuvres. Voir article du Monde de Jacques Mandelbaum à sa mort.
Pays : France Année : 1970
Acteurs : Jean Claude Brialy (Jérôme) ; Aurora Cornu (Aurora) ; Béatrice Romand (Laura) ; Laurence de Monaghan (Claire) ; Michèle Montel (Mme Walter) ; Gérard Falconetti (Gilles) ; Fabrice Luchini (Vincent).
Dir. Photo : Nestor Almendros
Résumé : Jérôme, jeune homme de 30 ans s’apprête à passer de sa vie de garçon à celle d’homme marié. Fortuitement il rencontre une amie, Aurora, qui et écrivain. Elle est en panne de scénario et propose à Jérôme qui est en transit dans sa vie pour vendre sa maison à Annecy, de lui fournir une idée. Elle lui dit que la petite Laura, jeune lycéenne très intelligente et alerte, est amoureuse de lui. Jérôme, en tout bien tout honneur doit faire comme si…. Dans le cadre magnifique des environs de Talloires, Eric Rohmer développe son histoire romantique et intellectuelle…
Avec le recul du temps, les jeunes générations de l’époque nous paraissent bien curieux, bien « discuteurs » mais s’étaient les valeurs célébrées par 1968 qui prônait la vérité ou le dire intimiste, la liberté d‘aimer, de choisir, de privilégier la beauté, la joie de vivre et le sens de la fête. En fait le film est très romantique.
Filmographie : La Boulangère de Monceau ; La Carrière de Suzanne ; Ma nuit chez Maud ; Le Genou de Claire ; L'Amour l'après-midi ; Perceval le Gallois ; Les Nuits de la pleine lune ; L'Ami de mon amie ; Conte de printemps ; Conte d'hiver ; Conte d'été ; Conte d'automne ; L'Anglaise et le Duc ; Les Amours d'Astrée et de Céladon 
Avis : Ce film par les valeurs et la manière de décrire très esthétiques de Rohmer est à la fois relié à notre histoire proche, donc un peu décadent mais agréablement. C’est un beau morceau de cinéma où on sent le littéraire jouissif, mais oui ça existe ! Pour nous 2011 les dialogues sont un peu ampoulés, mais ça fait du bien… A la fin du film on se demande bien ce qu’il a voulu dire à part aimez en toute liberté…
Note : 8/10 Rédigé par Jacquie