jeudi 17 juin 2010

ORFEU NEGRO

Cette analyse de film culte pour mes amis qui planchent sur la guitare...



Palme d’Or Cannes 1959

Oscar Meilleur étranger 1960  
Réalisateur : Marcel Camus (1912-1982) étudie aux Beaux Arts à la faveur de sa captivité se prend de passion pour le théâtre, et choisit de faire carrière dans le cinéma à la libération. Il devient l’assistant de nombreux grands réalisateurs : Luis Bunuel, Jacques Becker.
Pays : France Brésil Italie Année : 1959
Acteurs : Breno Mello (Orfeo) ; Marpessa Dawn (Eurydice) ; Marcel Camus (Ernesto) ; Fausto Guerzoni (Fausto) ; Lourdes de Oliveira (Mira) ; Léa Garcia (Serafina)
Dir. Photo : Jean Bourgoin 
Musique : Antonio Carlos Jobim et Luis Bonfà
Résumé : C’est un film musical, dans lequel Antonio Carlo Jobim et Luis Bonfà ont fait connaitre la Bossa Nova et les rythmes de jazz sud américains. Le scénario est une transposition du mythe d’Orphée dans les favelas et le carnaval de Rio, d'après la pièce Orfeu da Conceição de Vinícius de Moraes.
Orphée un conducteur de tram à Rio, est fiancé à Mira dans une favela où ils habitent, les enfants le considèrent comme un Dieu car avec son chant et sa guitare il est supposé faire lever le soleil tous les matins. Il rencontre Eurydice à Rio qui est la proie d’un tueur et en tombe amoureux. Orphée essaye de s’interposer entre Eurydice et la mort… pendant que sa fiancée trépigne de jalousie… Tout au long du film se mêlent la légende par les paroles des personnages extérieurs, Hermès, la présence du chien Cerbère à la porte de l’église vaudou et les fêtes populaires contemporaines. Leur amour éclate et se poursuit comme une réminiscence d’un passé qui toujours se reforme avec les mêmes impossibilités. C’est très puissant.
La musique, la danse, le jeu des corps tiennent une place très importante dans ce film qui fait également connaitre en Europe le carnaval de Rio.
Un moment qui m’est cher : le lever de soleil, les enfants avec la guitare..
« Si Orphée reste l’incarnation du poète-musicien, il renvoie plus largement à la figure de l’artiste. » suite voir vogazette
Ce film qui a reçu la palme alors qu’il n’était même pas sous titré… a connu un grand succès auprès du public, à la fois en fonction de la transposition originale du mythe d’Orphée et par les vertus des rythmes de jazz brésiliens, les prises de vues superbes de Rio et du carnaval, le ballet des corps. Lire la très intéressante fiche HIDEC
Filmographie : Mort en fraude ; Orfeu negro ; Os bandeirantes ; Le chant du monde ; Le mur de l’Atlantique ; 
Avis : Quand j’ai vu ce film la première fois à 17 ans sur l’ écran géant du Kinopanorama, je ne suis pas sortie à la fin et je l’ai regardé une deuxième fois…. Je viens de le retrouver en DVD… et je le conseille à tous. 
Note : 9/10Rédigé par Jacquie

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