vendredi 15 janvier 2010

Agora


Sélection à Cannes 2009
Réalisateur : Alejandro Amenábar cinéaste espagnol né en 1972. Produit depuis une dizaine d’années de bons films et est une des figures essentielles du cinéma en Espagne. Actuellement avec Agora sa reconnaissance par les espagnols est au plus haut.
Pays : Espagne Malte Année : 2009
Acteurs :Rachel Weisz (Hypatie) ; Oscar Isaac (Oreste), Max Minghella (Davus) ; Ashraf Barhom (Ammonius) ; Michael Lonsdale (Théon).
Dir. Photo : Xavier Giménez
Résumé : La vie d’Hypathie d’Alexandrie est racontée par Aménabar avec un gros budget utilisé à fabriquer de beaux décors et à employer une multitude de figurants. Cette femme philosophe et astronome enseigne à Alexandrie, et se trouve mêlée avec ses élèves à des combats de chrétiens qui devenant nombreux se transforment en fanatiques. Un incident met le feu aux poudres, et les mauvaises réactions des autorités déclenchent le sac de la bibliothèque dans laquelle les lettrés et les romains se sont réfugiés. Du sang, des glaives et des atrocités pleuvent de partout, et la culture est submergée par la barbarie. Entre temps un esclave est amoureux de sa maitresse, la belle philosophe, ainsi qu’Oreste. Des années plus tard certains élèves ont des postes de responsabilité comme Oreste le préfet de l’empereur romain, un autre est évêque etc. Les affrontements religieux recommencent et cette fois il ne s’agit plus des dieux romains contre les chrétiens, mais des chrétiens qui cherchant à prendre le pouvoir lancent des nuisances vers les juifs…
Le film court ainsi plusieurs lièvres à la fois : une fresque historique sur la destruction de la bibliothèque, la vie d’une femme philosophe sous l’Empire Romain à Alexandrie et le début de découvertes importantes en astronomie, une histoire d’esclave amoureux de sa maitresse, des guerres de religions avec les dangers du fanatisme religieux, dont les conséquences pour les femmes sont toujours réelles ; c’est St Paul qui a déconsidéré la femme au nom de qui au fait ? C’est beaucoup, les sujets ne sont pas approfondis et les personnages paraissent un peu « soap opera ».
Filmographie : Agora ; Mar adentro ; Les Autres ; Ouvre les yeux ; Tesis.
Avis : Bon film commercial, ni axé sur la philosophie, ni sur la perte pour la culture de la bibliothèque d’Alexandrie. Le grand message c’est le fanatisme religieux c’est dangereux ( au cas où on ne le saurait pas). J’ai trouvé le tout un peu long et le film assez décousu, mais la fresque et les acteurs sont beaux.
18/01/10 Bon! je devais être de mauvaise humeur, et je corrige. Le film vaut la peine de le voir si vous aimez les fresques historiques. Le réalisateur étant espagnol on peut comprendre qu'il y ait des comptes à régler encore maintenant avec la pression religieuse. Après tout Davus est mort avant de nous transmettre la sagesse suivante : la Paix ne s'obtient que dans un monde de Justice et qui partage ses ressources. A chacun de briser ses propres liens d'esclavage au matérialisme et au profit.
Note : 7/10 Rédigé par Jacquie

Aucun commentaire: