mardi 17 mars 2009

Encounters at the end of the world




Réalisateur : Werner Herzog, réalisateur et scénariste allemand né en 1942. « Le cinéaste le plus romantique de la nouvelle génération de réalisateurs allemands…… Ce gout pour les réprouvés se combine avec un sens plastique sans défauts. » Jean Tulard in Dictionnaire du cinéma.
Pays : US Année : 2007
Résumé : Ce film a été fait avec la National Science Foundation des USA . WH dit qu’il a été convié à la base américaine de Mac Murdo pour filmer les scientifiques sur place. Très vite on s’aperçoit qu’on n’est pas dans un documentaire ordinaire, pas plus que dans une émission de Nicolas Hulot que dans une série de Thalassa. Déjà dans l’avion les plans sur les voyageurs foisonnent dans tous les sens sans la participation des personnes, sans dialogues, sans ordre, c’est en direct la vie ordinaire de ceux qui, blasés, vont travailler quelques mois à la base. L’avion atterrit et les passagers sont pris en charge par un conducteur qui est (était) un philosophe et Werner Herzog qui commente nous dit que nous allons rencontrer une concentration de gens peu ordinaires. En effet, nous faisons le tour de la base, de son curieux environnement naturel avec l’ancienne base du découvreur, et nous rencontrons des gens extraordinaires venant de lieux et de métiers impensables. Ils sont tous attirés par l’aventure et notre homme au moins autant. Il nous montre des gens qui rêvent encore à d’autres horizons à d’autres sensations et d’ailleurs on perçoit une allusion au film « Le pays où rêvent les fourmis vertes avec un forage et explosions de la croute de glace. Ce film c’est donc un peu la vie qu’aime WH. C’est aussi des retours de ses thèmes favoris : les langues qui disparaissent, la méditation ou le rêve comme expérience spirituelle, les mondes (ou la nature) inconnus, vierges. Un bel exemple est cette exploration sous la glace des eaux bleutées… vue dans « Au-delà de l’infini » puis le volcan en activité, les cavernes glacées dues aux fumerolles qui donnent aussi l’occasion de paysages superbes et déconcertants…. Ces émotions que cherchent le bourlingueur infatigable qu’est Werner Herzog et on les apprécie aussi. A la fin de cette rétrospective de WH on comprend mieux ce personnage attirant, inclassable et « hors chemins » mais il faut de la patience et un sens de l’ouverture à la différence pour saisir son langage et ce qu’il veut transmettre.
Filmographie : Signes de vie ;Les nains aussi ont commencé petits ; Fata Morgana ; Aguirre, la colère de Dieu ; La grande extase du sulpteur sur bois Steiner ; L'Énigme de Kaspar Hauser ; Cœur de verre ; La Ballade de Bruno ; Nosferatu, fantôme de la nuit ; Woyzeck ; Fitzcarraldo ; Le Pays où rêvent les fourmis vertes ; Cobra Verde ; Little Dieter Needs to Fly ; Invincible; Ten Thousand Years Older ; Rescue Dawn.
Avis : Les documents sont intéressants et parfois curieux et drôles comme pour la vie dans la base, ou les motivations de chacun.
Note : 8/10 rédigé par jacquie

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